Association d'Aide aux Victimes de France
Section d'aide aux victimes d'Accident du Travail et de Maladies Professionnelles

Taux d’incapacité – Vessie Urètre

Maladie Professionnelle Vessie Urètre Taux Incapacité

Vessie Urètre

L’article L. 434-2 du Code de la Sécurité sociale dispose, dans son 1er alinéa, que le taux de l’incapacité permanente est déterminé compte tenu d’un barème indicatif d’invalidité. Le présent barème répond donc à la volonté du législateur. Il ne peut avoir qu’un caractère indicatif. Les taux d’incapacité proposés sont des taux moyens, et le médecin chargé de l’évaluation garde, lorsqu’il se trouve devant un cas dont le caractère lui paraît particulier, l’entière liberté de s’écarter des chiffres du barème ; il doit alors exposer clairement les raisons qui l’y ont conduit. Ainsi la vessie urètre contribue à évaluer le taux d’incapacité.

Vessie et Urètre

Tumeur

Pour commencer, il existe différents types de tumeurs vésicale :

  • Selon le type histologique, l’étendue des lésion et les thérapeutiques nécessitées 30 à 80
  • Maligne avec infiltration de la muqueuse 100

Infection

  • Infection chronique ou à répétition du bas appareil 10 à 30

Rétention (vessie urètre)

Ensuite il peut y avoir une rétention d’urine chronique :

  • Soit Sondage pluri-hebdomadaire ou sonde à demeure 50
  • Soit Cystostone ligne 60

Fistule

Il faut savoir que l’incontinence permanente des urines, nécessitant le port d’un appareil collecteur 60

(Sera ajouté, éventuellement, le taux estimé pour d’autres manifestations en cas de blessures médullaires, et, éventuellement, les taux correspondant à un retentissement rénal).

Pollakiurie

  • Pollakiurie simple, avec réduction de la capacité vésicale objectivée par des examens complémentaires 10 à 25

Enterocystoplastie

De plus, il existe différents types d’entérocystoplastie :

  • Soit d’agrandissement (y compris les complications infectieuses) 30 à 50
  • Soit Type Bricker 60

Par conséquent, l’appréciation des séquelles de lésions de l’urètre ne peut pas être jugée uniquement sur des données subjectives. En effet, elle doit être fondée, dans la mesure du possible, sur des examens complémentaires.

Par exemple : urétrographie rétrograde et mictionnelle et débimétrie (normale : 20 millilitres/seconde).

Dysurie

  • Dysurie ; débit mictionnel supérieur à 10 ml/seconde 10

Rétrécissement (vessie urètre)

  • Rétrécissement, sans retentissement sur le bas ou le haut appareil, sans infection, ne nécessitant que quelques dilatations annuelles 20
  • Rétrécissement avec retentissement sur le bas ou haut appareil 30 à 50

De ce fait, ce taux sera éventuellement majoré en raison des complications éventuelles : insuffisance rénale, lithiase, abcès du périnée, fistules, impuissance, etc.

  • Séquelles de rétrécissement urétral ayant nécessité une chirurgie réparatrice 15 à 30
Photo de Patrick Kloepfer en fauteuil roulant
guillemets
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Patrick Kloepfer

Président d'honneur de l'AVF

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