Association d'Aide aux Victimes de France

Section d'aide aux victimes d'accidents du travail et de maladies professionnelles


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Maladie Professionnelle – Hypophyse

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Page mise à jour le 05/07/2022 par Association d'Aide aux Victimes de France

hypophyse

Maladie Professionnelle Hypophyse Taux incapacité

L’article L. 434-2 du Code de la Sécurité sociale dispose, dans son 1er alinéa, que le taux de l’incapacité permanente est déterminé compte tenu d’un barème indicatif d’invalidité. Le présent barème répond donc à la volonté du législateur. Il ne peut avoir qu’un caractère indicatif. Les taux d’incapacité proposés sont des taux moyens, et le médecin chargé de l’évaluation garde, lorsqu’il se trouve devant un cas dont le caractère lui paraît particulier, l’entière liberté de s’écarter des chiffres du barème. Il doit alors exposer clairement les raisons qui l’y ont conduit. L’hypophyse peut donc être à l’origine d’une maladie professionnelle.

Séquelles hypophysaires

Diabète insipide post-traumatique. Il apparaît entre quelques heures et quelques jours après l’accident (trois mois paraissant un maximum). Il se manifeste par polydypsie, polyurie et pollakiurie. Certaines épreuves peuvent le confirmer et le distinguer, notamment, de la simple potomanie :

épreuve de la post-hypophyse, épreuve de Carter et Robbins, test de J. Decourt, épreuves aux diurétiques mercuriels, etc.

– Diabète insipide (selon le résultat du traitement) 10 à 30

Hypopituitarisme antérieur :

Ses manifestations peuvent être rattachées à un traumatisme et justifient la réparation à ce titre. Il ne faut pas perdre de vue que la latence du syndrome peut aller de quelques semaines à plusieurs mois, voire à quelques années.

Le tableau est celui de tout hypopituitarisme, associant des signes d’insuffisance thyroïdienne sans myxœdème vrai, des signes d’insuffisance surrénale sans pigmentation, des signes d’hypogonadisme.

Il y a lieu de pratiquer, avant toute estimation, des investigations complémentaires, dont il faut savoir qu’elles peuvent être d’inégale valeur. L’exploration des déficits dû à l’hypostimulation des glandes concernées utilisera les techniques habituelles dans les trois secteurs thyroïdien, surrénalien et gonadique.

L’affection peut être corrigée de façon satisfaisante, mais le traitement doit être poursuivi indéfiniment. Plus le sujet est jeune, plus les répercussions de l’atteinte hypophysaire doivent être estimées importantes.

– Syndrome d’hypopituitarisme (selon le degré et le résultat du traitement) 60 à 70


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